La schizophrénie touche 0,5% à 1% de la population. Pour mieux comprendre comment survient cette maladie psychiatrique, des chercheurs suisses ont suivi, pendant 18 ans, des patients ayant une prédisposition génétique.
Les personnes schizophrènes développent des symptômes psychotiques comme les délires et les hallucinations mais aussi des symptômes négatifs tels que la perte de motivation ou la difficulté à ressentir du plaisir.
Des chercheurs ont montré, sur 82 000 schizophrènes, que la combinaison d’un antipsychotique avec un antidépresseur diminuait le risque d’hospitalisation.
Des chercheurs taiwanais ont montré que le benzoate de sodium, l’additif alimentaire E211, potentialise les effets de la clozapine chez les patients atteints de schizophrénie réfractaire.
Des chercheurs américains ont identifié la structure cristalline du récepteur D2 de la dopamine qui est la cible de la rispéridone, une antipsychotique atypique.
Et si les technologies du numérique empruntées au secteur des jeux vidéo pouvaient aussi aider les personnes atteintes de troubles psychiatriques ? En explorant cette piste, des chercheurs britanniques ont réalisé une étude montrant qu’en discutant avec un avatar numérique, un patient atteint de schizophrénie voient ses hallucinations auditives diminuer nettement. Retour sur les travaux publiés récemment dans la revue britannique Lancet Psychiatry.
Le rapport à l’environnement est souvent perturbé chez les personnes souffrant de maladies psychiatriques comme la schizophrénie. Pour mieux comprendre ces décalages avec le réel, des chercheurs de l’Université de Strasbourg ont montré que certains patients schizophrènes ont une incapacité à percevoir et anticiper le temps qui passe. Publiés dans la revue Scientific Reports, ces travaux révèlent également un lien entre ce déficit de représentation temporelle et leurs troubles liés à leur perception d’eux-mêmes.